27, nouvelle nichée des moineaux domestiques

* Bango. Marigot de Djeuss, côté limoneux - Ci-contre : moineau domestique mâle et nid idéal... / @ Photos par Frédéric Bacuez 
Une énième nichée des moineaux domestiques (passer domesticus ssp. indicus, house sparrow) est en cours : les piafs occupent les moindres anfractuosités ou balconades des maisons bangotines : trous dans les briques de ciment du voisin, poutres extérieures et persiennes de ventilation chez moi : des colons très ubiquistes, peu regardants sur la qualité des sites d'accueil, dès lors que le bâtiment n'est pas lisse comme une architecture cartésienne du Nord; ici, pas de risque de ce coté-là !
Nota : si le moineau domestique est un invétéré reproducteur, capable de s'accoupler toute l'année, l'après mousson lui offre une saison fort propice à l'édification des nids, au vu des matériaux disponibles qui vont des herbes séchées aux filaments naturels ou plastifiés de toutes sortes...
Notre moineau familier est en réalité un colonisateur inconnu du Sénégal avant l'aube des années '70 du siècle passé. Le premier couple nicheur a été identifié à Saint-Louis le 6 mai 1979 par B. Ndao, mais l'oiseau avait déjà été repéré dès 1971 sur la péninsule du Cap-Vert, près de Dakar. Depuis, le moineau domestique s'est répandu dans toutes les villes de la façade atlantique du Sénégal (conurbation dakaroise, Petite Côte, Kaolack, Thiès, Louga, Richard-Toll et au delà vers l'amont du fleuve Sénégal, etc.) atteignant, au sud, Banjul (Gambie) au début des années '80. La race indicus de l'espèce indique que l'invasion du Sénégal s'est probablement faite via des navires provenant d'Afrique du Sud dont est originaire cette sous-espèce.

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