Deuxièmes vagues de courlis, plus fournies

Ci-dessus : 
 sur le Djeuss limoneux, Courlis corlieux en migration postnuptiale
2011 09 13 16h30 / @ Photo par Rozenn Le Roux pour Ornithondar

* Bango. Marigot de Djeuss, coté limoneux -

MIDI, 12h30-
  • 10 Sternes naines ouest-africaines (Sternula albifrons ssp. guineae, West African Little Tern) pêchent comme d'habitude, descendant et remontant le marigot avec le vent / 
  • Les 2 Hirondelles de Guinée (Hirundo lucida, Red-chested Swallow) locales passent [>Djeuss 'doux'].
SOIR-
Sur la berge, le sable est enfin dégagé : 
  • le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos, Common Sandpiper
  • et 1 Chevalier gambette (1ère AC, Tringa totanus, Common Redshank) courent ensemble et en tous sens pour saisir les innombrables insectes de 'la plage'. 
  • Un peu plus loin, l'Aigrette à gorge blanche (Egretta gularis, Western Reef Egret) pêche.
  • Après 18h30, nombreux cris de Courlis corlieux entendus. Observé : un vol de ~40 Courlis corlieux (Numenius phaeopus, Whimbrel) en vol migratoire postnuptial au-dessus des mangroves de Thiolet [NE>SO] puis un vol de ~50 ind. par-dessus le marigot [N>S].
  • 18h50, 3 Courlis cendrés (Numenius arquata ssp., Eurasian Curlew) en migration postnuptiale au-dessus des mangroves de Thiolet [E>O] : deux mâles et une femelle.

Nota : les Courlis corlieux sont, parmi les limicoles passant au-dessus du bas-delta du Sénégal, les migrateurs les plus audibles - pas toujours aisément visibles tant leurs sifflets emplissent le ciel et trompent la vision ! Depuis 2006, j'ai remarqué que s'ils sont souvent les premiers passants des migrateurs, dès la mi-juillet, les effectifs de chaque troupe en vol restent modestes de mi-juillet à mi-septembre, n'excédant que rarement la quarantaine d'individus par bande, en général de deux à quinze. Cependant, chaque année à partir du 15-20 septembre, j'observe que soudainement les troupes - beaucoup moins sifflantes !? dépassent souvent la cinquantaine voire la centaine d'individus par vol. Si les juillétistes et les aoûtiens ont l'air de faire halte dans la plaine alluviale, et peut-être hiverner pour nombre d'entre eux, les grands passages de la dernière quinzaine de septembre m'ont tout l'air d'être décidés à enjamber Sahara et Sahel pour descendre plus au sud, vers le Sine Saloum et au-delà.

  • 19h, quelques Dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata
  • et les Hérons pourprés (Ardea purpurea).
  • 18 laridés non identifiés en vol S>N au loin [fleuve Sénégal].
  • 1 Chevalier sylvain (Tringa glareola, Wood Sandpiper) passe au ras des eucalyptus du jardin [vol N>S mangroves>intérieur de Bango].

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