28, Fauvettes grisettes, intense ravitaillement avant survol du Sahara


Note revue et corrigée, mars 2024.
* Le tour du Ranch de Bango-

16h25-18h15-
A pied.
Météo : bien plus chaud qu'hier...

Plus on cause de l'impérieuse nécessité de planter et de préserver le couvert arboré, plus on coupe et déboise. Les gens du terrain le vérifient, partout, même si le spectacle industriel de la déforestation amazonienne ou les incendies qui ravagent chaque année les latitudes pré-guinéennes d'Afrique sont plus télégéniques que l'éclaircissement quotidien des petites brousses et le raccourcissement des arbustes dans la savane soudano-sahélienne. Et pourtant, jamais on a autant haché, coupé, déchiqueté, décapité, déraciné, et même désouché, sur les marges sahéliennes ! Jamais les charbonniers et les experts de la machette n'ont autant travaillé. Seuls les hébétés s'en étonneront : mais l'explosion démographique, dont tout le monde se contrefiche en Afrique, fait son oeuvre - et c'est l'environnement qui en prend plein la gueule. Comme une lèpre, elle s'étale, s'infiltre partout, gagne tous les terrains. Populations ahuries d'ignorance et de précarité, abandonnées à leur misérable destinée, contraintes de survivre dans des pays qui ne cessent de chanter le "progrès" tcha tcha, son "développement" et sa "croissance", depuis les quartiers kitsch de la capitale. C'est en tout cas la croissance exponentielle de l'oignon, ici dans le delta sénégalais : tout le monde cultive les oignons (et la pastèque), on finit même par se demander si on ne les croque pas comme on croquait... les arachides, en d'autres temps. Pas une parcelle même un peu éloignée de l'eau qui ne soit débroussaillée pour y faire fleurir le bulbe à la mode. Petites gens d'un côté manipulées par les prédateurs de toutes les chapelles (chefferies affairistes, religieux immoraux, petits commerçants cupides, fonctionnaires véreux, politicards profiteurs), et de l'autre laissées à leur débrouillardise et aux espérances illusoires qui vont avec, dans des sociétés individualistes au possible et dans lesquelles chacun fait ce qu'il veut, comme il veut, où il veut - et comme il peut. Bref...

Le Ranch de Bango, bientôt un îlot au milieu de... rien

Il y a quelques années, se rendre au Ranch de Bango c'était un peu retrouver Dame nature aux portes de Saint-Louis, au bord du marigot de Djeuss et au milieu des boisements de Prosopis juliflora ou de Balanites aegyptiaca. Quelques grands arbres, les jolis chevaux, les p'tits oiseaux, la passée des canards pour aiguiser l'appétit de Tartarins hexagonaux en goguette, la piscine pour les unes, le bar pour les autres. L'hôtel ressemble aujourd'hui à Fort Bravo, derrière ses murs hérissés de barbelés. Alentour, les petites brousses disparaissent, assaillies de toutes parts et soumises à d'intenses tractations foncières - inévitablement on entend les coups mortels sur le tronc des arbres. Du côté bangotin, les tas de briques annoncent que les dernières parcelles vierges seront bientôt murées tandis que sur la berge du Djeuss, les terrassements attendent de nouvelles demeures privées, blanches ou noires, avec vue directe sur les typhas. Vers Sanar, le maraîchage de subsistance vient buter sur les grilles d'une exploitation de tomates qui change régulièrement de nom mais pas de destination : l'Europe de contre-saison.

Ci-dessous :  
tabula rasa autour du Ranch de Bango : le déboisement de l'exogène Prosopis juliflora est en cours. Au loin, Sanar s'étend... 
2015 03 28 / © Photos Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -



Fauvettes grisettes, très sensibles à la qualité pluviométrique qui précède leur stationnement hivernal

C'est dans les Dattiers du désert (Balanites aegyptiaca, parfois appelés Myrobolans d'Egypte) épargnés par la bucheronnite aigüe qu'en cette fin de journée, des Fauvettes grisettes (Curruca communis communis) se regroupent suite à un après-midi bien chaud. Dans un vénérable balanites qui survit à l'angle sud du Ranch, bien que du mauvais côté du mur qui ceinture l'hôtel comme comme un camp retranché (cf. photos ci-dessous et en haut de notule), il y en a jusqu'à cinq ensemble se disputant âprement leurs proies (du puceron à l'araignée en passant par les fourmis arboricoles), se poursuivant comme si la parade nuptiale avait déjà commencé. Les arbustes, hélas symptomatiques de terres fortement dégradées, sont en début de floraison ; ils attirent donc de nombreux insectes et les fauvettes en profitent pour s'en gaver avant de brutalement changer de régime dans les semaines qui précèdent l'envol migratoire - la bascule devrait être imminente, alors... Les insectivores deviennent alors frugivores et fréquentent d'autres végétations : passant subitement des Balanites aegyptiaca riches en micro-insectes aux buissons à baies dont les fameux (et quasi exclusifs dans notre septentrion) Salvadora persica sur lesquels nos passereaux font un blitzkrieg aussi rabelaisien qu'expéditif, gobant les uns après les autres les petits fruits à maturité (fin mars-avril) des arbustes-buissons salvateurs. Avant d'entamer la partie la plus délicate d'un voyage prénuptial vers le nord, la traversée du Sahara - préférentiellement de nuit et d'un seul vol ! 

Si Curruca communis peut se rencontrer de fin août à fin avril partout au Sénégal et dans l'Afrique soudano-sahélienne, le bas-delta sénégalais héberge un fort contingent de l'espèce, tout particulièrement en seconde partie de l'hiver tropical (février à avril). Cette fauvette affectionne "la steppe arbustive épineuse" (in Morel G. J. & M.-Y., Les oiseaux de Sénégambie), y compris en zone agricole. Si les grisettes françaises sont réputées hiverner strictement au Sahel, on constate depuis quelques années qu'à la vérité, la grande sécheresse 1969-1998 n'y est peut-être pas pour rien, c'est la partie sahélienne au contact du biome soudanien (en gros les latitudes de Dakar et du bassin arachidier entre 15 et 14°N) qui a la faveur de l'espèce avant février, Salvadora persica (Arbre brosse à dent !) y étant complété voire dominé par d'autres arbustes très attractifs tels Guiera senegalensis et Piliostigma reticulatum (Pied de chameau !) pour les insectes de la première partie du séjour sub-saharien. Dans notre bas-delta on rencontrera la Fauvette grisette, avec la Fauvette passerinette (Curruca iberiae), y compris aux abords immédiats du fleuve Sénégal, dans les boisements nains proches de la plaine alluvionnaire. Ce soir, une grisette se permettait de poursuivre une Cisticole (roussâtre) du Nil (Cisticola galactotes ssp. amphilectus) jusque dans les premiers roseaux limitrophes du marigot.

" Elle ne demande rien, la Grisette, 
quelques ronces entourées d'herbes folles suffisent à son bonheur. 
Mais 
son idéal ne cadre malheureusement pas avec celui du 'propre en ordre' helvétique, 
qui ne laisse aucun répit aux moindres broussailles "


Les Fauvettes grisettes du jour me paraissent bien maigrichonnes, à l'exception peut-être de l'une de celles qui se sont brièvement poursuivies jusque sur les fils barbelés. Peut-être une majorité de jeunes fauvettes, à la vérité pas suffisamment dodues pour prendre la voie trans-saharienne dans les prochains jours. La sécheresse qui a succédé à une très mauvaise pluviométrie a certainement eu des conséquences néfastes sur les stocks d'insectes, de larves et autres araignées de la brousse dont se gavent nos grisettes lors de leur séjour sub-saharien. On sait que les grandes sécheresses des années '70 et '80 avaient eu un impact désastreux sur la dynamique de leurs populations, ici au Sahel - avec une forte mortalité, surtout chez les adultes, et encore plus les femelles, ne me demandez pas pourquoi ! Par ricochet ou consécutivement en Europe où l'on sait, depuis peu, que la reproduction des passereaux migrateurs au long cours dépend fortement des capacités d'accueil (alimentation, climat, environnement) sur leurs sites d'hivernage africain. Depuis une décennie, après une reprise très nette des effectifs dans les années '90 (on estime le nombre européen de F. grisettes à 14 millions de couples reproducteurs au début du XXIe siècle, in BirdLife International 2006), on assiste à un nouveau recul de l'espèce suite, cette fois, à l'uniformisation impitoyable des campagnes, et à l'éradication des buissons, haies, friches, lisières forestières. Au cordeau, la vieille Europe hygiéniste comme un parking d'hypermarché ! La France a précautionneusement classé le passereau sur sa Liste rouge nationale des espèces menacées de disparition (UICN/France), dans la catégorie 'NT/Near Threatened-Quasi menacée' tandis que la Suisse n'hébergerait plus qu'un millier de couples appariés. L'avenir est gris, pour ce petit oiseau qui a tant inspiré écrivains et poètes (Lire ICI ou ci-après). Oiseau, poète, à quoi ça sert, d'abord, ces trucs-là ?

Jusqu'à dix espèces de fauvettes dans le bas-delta

Au Sénégal, c'est le bas-delta du fleuve, entre le lac de Guiers et la vallée fossile du Ferlo, à l'est, et le Gandiolais, à l'ouest, qui accueille en hiver le plus grand nombre d'espèces de fauvettes paléarctiques. Jusqu'à 10 espèces, certaines y stationnant en nombre considérable, comme la Fauvette passerinette. Quatre d'entre elles ne seront observables au Sénégal qu'ici, dans cet extrême nord-ouest du pays : la Fauvette de Moltoni ; la Fauvette à lunettes ; la Fauvette mélanocéphale ; et, en attendant des mentions de sa présence, la nouvelle Fauvette des Balkans ; plus à l'occasion bien que déjà rapportée, la Fauvette babillarde. La Fauvette épervière (Curruca nisoria, accidentelle d'Eurasie) a été contactée dans les années '90 dans la région du Djoudj.

Par ordre de fréquence (addendum mars 2024):
  1. Fauvette passerinette (Curruca iberiae) : début août pour les premières, septembre/fin avril ; rares estivantes. La plus commune des Sylvidés, parfois très commune, en particulier dans le bas-delta et le Walo, brousses comme zones anthropisées à jardins.
  2. Fauvette grisette (Curruca c. communis) : fin août/fin avril. La "population considérable" qui hivernait dans la vallée du fleuve a considérablement décliné depuis les années '70 du siècle passé et peine à recouvrer ses effectifs d'autrefois malgré le retour des pluies sur le Sahel, sa principale zone d'hivernage.
  3. Fauvette orphée (Curruca hortensis) : passage postnuptial, mi-septembre/fin octobre ; migration prénuptiale, mars/mai. Hivernage répandu mais exigeant (septembre/mai), préférentiellement dans les steppes arbustives et singulièrement sur les cordons dunaires arborés du Dieri où elle peut être alors assez commune si la canopée d'acacias n'a pas été endommagée.
  4. Fauvette à tête noire (Sylvia a. atricapilla) : très rarement avant le 15 octobre/printemps (max début mai). Populations fluctuantes en fonction de la rigueur hivernale dans le bassin méditerranéen. Hiverne notamment dans la vallée du fleuve, avec une nette préférence pour les jardins, haies, parcs, vergers. Rare hors des zones anthropisées. Quelques non reproducteurs estiveraient.
  5. Fauvette des jardins (Sylvia b. borin) : bien visible lors de la migration postnuptiale (mi-septembre/fin novembre), moins au printemps (avril/début mai). Si elle hiverne au sud de la zone soudanienne, elle vagabonde volontiers à l'automne et même à partir de février dans la vallée du fleuve Sénégal, lors de la remontée.
  6. Fauvette à lunettes (Curruca c. conspicillata) : période de stationnement imprécise (grosso modo novembre/avril), peut-être plus erratique qu'hivernante ; certaines années, pas rare mais fortement locale. Notamment dans les sansouires du Gandiolais ; ou les formations buissonnantes (Salvadora persica) en pied de cordons dunaires.
  7. Fauvette mélanocéphale (Curruca m. melanocephala) : peut-être novembre/mars, rare hivernante, affectionnant les buissons de tamarix et de salicornes, par exemple dans la plaine alluvionnaire, parfois aussi dans les jardins. Semblerait nettement plus présente dans la Moyenne vallée du fleuve Sénégal, au contact du Diéri et du Walo.
  8. Fauvette de Moltoni (Curruca subalpina) : l'insulaire méditerranéenne est encore rarement 'détectée' sous nos latitudes, notamment par la voix (sauf par l'ami Bram...). Aire d'hivernage encore mal documentée mais bel et bien présente dans la basse vallée du fleuve Sénégal..
  9. Fauvette babillarde (Curruca c. curruca) : rare à épisodique hivernante (octobre/mars), exclusivement  de la basse vallée du fleuve, du Ferlo occidental et lac de Guiers au Walo (dont Djoudj), évitant cependant le littoral.
  10. Fauvette des Balkans (Curruca c. cantillans) : des deux sous-espèces reconnues d'une espèce tout récemment splittée de sa parente passerinette, c'est la nominale de Sicile et des versants occidentaux de l'Italie (CN, C & S de la botte) qui devrait être rapportée de l'ouest sahélien, dont notre septentrion sénégalais. Attention à sa proximité avec la Moltoni, d'abord différente par le chant. A vos/nos documentations et enregistrements à venir, donc...
Sources : 
Les oiseaux de Sénégambie, notices et cartes de distribution, par Gérard J. & Marie-Yvonne Morel 
Birds of Senegal and The Gambia, par Nik Borrow & Ron Demey, Helm ed.

Lire aussi : Migraction.net/Fauvette grisette
Et Ornithomedia.com/Distinguer-fauvettes-grisette-lunettes-passerinette

Ci-dessous et en haut de notule : 
 Fauvettes grisettes chassant des insectes dans Balanites aegyptiaca,
aux alentours du Ranch de Bango 2015 03 28 / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -


" Elle vole et c'est pourtant un petit fauve, d'où son nom de fauvette, qui se prononce en faisant circuler énormément d'air entre les lèvres. Elle est petite et ses yeux sont souvent tristes à force de voir le monde d'en haut, ce qui n'est pas forcément un avantage, à en croire certains corbeaux qui ne volent que sur le dos. Il est déconseillé de regarder la fauvette droit dans les yeux afin de ne pas se laisser gagner par son humanité de plume, plus rouge que la gorge de la frégate, plus tranchante encore que le bec acéré de l'aigle, plus infiniment délicate que le bleu dont le martin-pêcheur s'entoure. La parure de la fauvette est d'air et de musique d'air, impalpable et gracieuse, et ses yeux tristes se contentent de la chanter silencieusement, avec la constance perçante des vestales et des rancœurs farouches, de celles qu'on ne trouve que dans les flaques d'eau de pluie. Croiser le regard de la fauvette, c'est se retrouver trempé jusqu'aux os d'une vérité plus insupportable que celle que livrent certains miroirs à certaines heures, lorsque la lumière décroît et que le froid s'installe. Il est des fauvettes qui se refusent à voler afin de ne pas froisser la sensibilité extrême des humains qui les fréquentent. Elles cachent alors leurs ailes dans les replis de leur pardessus à capuche, ce qui leur donne un petit air bossu et des grâces de provinciale phtisique dignes de certains personnages de Flaubert. On les reconnaît au fait qu'elles parlent comme on vole lorsque l'on sait voler, avec de brusques changements de cap et des précisions d'avion de chasse britannique. Leur conversation est un enchantement et la douceur de leur propos donne envie de leur caresser les plumes d'une main prudente, pour ne pas les ensauvager."
- Michel Hardy



OISEAUX / 35 espèces, 4 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 1 espèce 
REPTILES / 1 espèce 
AUTRES / 1 espèce 

Vu :
  • Cormoran africain (Microcarbo africanus africanusLong-tailed Cormorant) [Djeuss 'doux']
  • Héron garde-bœuf (Bubulcus ibis ibis, Cattle Egret), 1 ind. en vol AR
  • Héron pourpré (Ardea purpurea purpurea, Purple Heron), 1 ind. en vol 
  • Milan d'Afrique à bec jaune (Milvus -migrans- parasitusYellow-billed Kite)
  • Francolin à double éperon (Pternistis b. bicalcaratus, Double-spurred Francolin), 1 ind. 
  • Jacana à poitrine dorée (Actophilornis africanaAfrican Jacana)
  • Oedicnème du Sénégal (Burhinus senegalensis, Senegal Thick-knee), 20+ ind. (cf. photos ci-dessous)
  • Vanneau à éperons (Vanellus s. spinosus, Spur-winged Lapwing), 2 + 2 + 2 ind.
  • Tourterelle maillée (Spilopelia senegalensis senegalensis, Laughing Dove)
  • Tourtelette d'Abyssinie (Turtur abyssinicus, Black-billed Wood-Dove), 1 ind.
  • Pigeon roussard (de Guinée, Columba guinea guineaSpeckled Pigeon), vols du soir [hinterland>delta]
  • Tourterelle pleureuse (du Niger, Streptopelia decipiens shelleyiMourning Collared-Dove)
  • Martinet des maisons (d'Afrique de l'ouest, Apus affinis aerobates, Western Little Swift), 6 ind. chassent à la verticale du Ranch
  • Martinet des palmes (Cypsiurus parvus parvus, (Sahel) African Palm Swift), 2 ind.
  • Martin-chasseur strié (Halcyon chelicuti chelicuti, Striped Kingfisher), 1 ind. sur le fil télégraphique répond à 1 autre ind. invisible (cf. photo ci-dessous)
  • Martin-pêcheur pie (Ceryle rudis rudis, Pied Kingfisher), 1 à 2 ind.
  • Guêpier nain (Merops pusillus pusillusLittle Bee-eater)
  • Guêpier de Perse (du Sahara, Merops persicus chrysocercusBlue-cheeked Bee-eater), plusieurs ind. dans le ciel [du Ranch et alentour]
  • Calao à bec noir (Tockus nasutus, African Black-billed Hornbill), 1 + 2 ind. immatures à la cime d'un grand eucalytus
  • Barbican de Vieillot (Lybius vieillotii ssp., Vieillot's Barbet), 1 ind. [sur un arbre en lisière de typhaie]
  • Hirondelle de rivage (Riparia r. ripariaCommon Sand Martin)
  • Hirondelle rustique (Hirundo r. rusticaBarn Swallow), 5 ind. adultes en vol à 18h
  • Bergeronnette grise (Motacilla a. alba, White Wagtail), 1 ind. en mue nuptiale [ancien site de tournage du film 'Coup de torchon'] +  1 ind. au bord des herbiers du Djeuss
  • Bulbul des jardins (de Haute-Guinée, Pycnonotus barbatus inornatus, Common Bulbul)
  • Rougequeue à front blanc (Phoenicurus p. phoenicurusCommon Redstart), 1 ind. mâle en livrée (quasi) nuptiale [arbustes en lisière des herbiers du Djeuss]
  • Agrobate roux (Cercotrichas galactotes ssp., Rufous Scrub Robin), 1 ind. [couvert boisé]
  • Fauvette grisette (Curruca communis communis, Common Whitethroat), passereau hivernant le plus commun du jour - dans des Balanites aegyptiaca puis sur des barbelés (cf. photos ci-dessus et en haut de notule) !- et 1 ind. poursuivant une Cisticole du Nil jusque dans les premiers roseaux des herbiers du Djeuss
  • Fauvette passerinette (Curruca iberiae, Western Subalpine Warbler), 1 ind. mâle en mue prénuptiale dans un ficus [du Ranch]
  • Cisticole (roussâtre) du Nil (Cisticola galactotes amphilectusWinding Cisticola), 1 ind. poursuivi par une Fauvette grisette 
  • Souïmanga à longue queue (Cinnyris p. pulchellusBeautiful Sunbird)
  • Gonolek de Barbarie (Laniarius b. barbarus, Yellow-crowned Gonolek), 1 + 1 ind. dans un balanites aegyptiaca
  • Tchagra à tête noire (Tchagra s. senegalus, Black-crowned Tchagra), 1 ind. au sol dans la brousse ravagée par les Hommes [derrière le Ranch] - tout près des fauvettes grisettes 
  • Moineau doré (Passer luteusSudan Golden Sparrow)
  • Tisserin à tête noire (Ploceus m. melanocephalusBlack-headed Weaver)
  • Amarante du Sénégal (Lagonosticta s. senegalaRed-billed Firefinch), un cc + un cc
Et Laridés divers au-dessus du Djeuss 'doux'

Entendu :
Pygargue vocifer (Haliaeetus vocifer), 1 ind. / Calao de Kemp (Tockus kempi), 1 ind. / Barbion à front jaune (Pogoniulus chrysoconus chrysoconus), 1 ind. / Crombec sittelle (Sylvietta brachyura brachyura), 2 ind.

Ci-dessous : 
à g., Martin-chasseur strié, chanteur - au centre et à d., Oedicnèmes du Sénégal
2015 03 28, fin de journée près du Ranch de Bango / © Photos par Frédéric Bacuez
- Cliquer sur les images pour agrandir -


AUTRES :
  • Lièvre de savane (Lepus victoriae, African Scrub Hare), 1 à 2 ind.
  • Agame variable (dit des colons alias 'margouillat', Agama agama), 2 ind. femelles
  • (Petit) Monarque d'Afrique (Danaus chrysippus chrysippusCommon Plain TigerLesser WandererQueen Butterfly, 'African Queen'), 1 ind.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie photos : le Traquet de Seebohm, du Maroc au Sénégal

Hyaenidae: appel à témoins...

Adieux : vole, maintenant, tonton Aïdara !